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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 12:52

Daniel-DMB 3

 

La participation à un salon, contrairement à ce que pensent mes amis, n'est pas une occasion de faire tinter vigoureusement le tiroir caisse. Cela peut être vrai pour certains, mais dont la renommée retentit sur les ondes, s'étale dans la presse ou - délice suprême - pénètre chez tous par la fenêtre de la télévision.
Pour ceux qui, comme moi, ont des lecteurs enthousiastes et fidèles mais qui ne font pas devant leur stand des queues interminables, c'est l'occasion de rencontre avec les lecteurs et même les auteurs. La photo ci-dessus est l'oeuvre de mon photographe personnel, qui ne me quitte jamais, car j'ai pris la précaution de l'épouser il y a cinquante ans.Il s'agit du salon de La Saussaye, en Normandie, un peu au sud d'Elbeuf.
Salon très convivial et sympathique, remarquablement organisé par l'association Mieux Vivre, sous l'impulsion et la cordiale autorité de M. Henry Lambrecq, que je salue au passage en lui exprimant de nouveau mes remerciements.

J'y avais comme voisin un écrivain sympathique et intéressant, Daniel Costal dont le livre "Négropolitain" est un roman enrichi de sa personalité et son expérience :
"Une trajectoire qui contraint le héros à résoudre un délicat problème : pas celui de devoir choisir entre être noir ou blanc (question posée dans sa cité), ni même de vivre en noir et blanc (question posée par ses parents), mais d'arriver à se construire juste métis, au prix d'innombrables contradictions et contre-indications à dépasser"
Un livre à lire pour comprendre la difficulté à être autre.

Je présentai à ce salon deux romans "Jusqu'à ce que l'amour nous sépare" (pas la mort), comédie romantique, et le thriller "Mauvais Sang". Tous deux ont reçu un accueil sympathique et égal. Une particularité : tous mes acheteurs ont été des femmes. Je n'ai pourtant pas l'oeillade attirante, le compliment facile, ni l'allure séductrice à mes bientôt 80 ans. A la réflexion, ce devait être ma cravate.
Pour ceux d'entre vous qui ont envie de faire un tour sur la côte atlantique, je vous donne rendez-vous au salon de Mortagne-sur-Gironde le dimanche 4 août. J'y présenterai, outre les deux mêmes que ci dessus, le dernier paru, une enquête non policière, où un homme tranquille recherche quarante ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, à retrouver la trace de son père ouvrier maçon itinérant entre 1940 et 1944.
J'en ai pour l'instant des échos flatteurs et pour vous aguicher insère ci-dessous sa couverture.
Alors, au 4 août ?
 Chien-Noir-Couverture 4

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:12

1ere de couv - Mauvais sang

 



"Mauvais Sang" est le troisième des thrillers qu'ont édité pour moi les Editions Ex Aequo en 2011, 2012 et ce mois-ci, donc 2013.
Je n'avais pas d'expérience de cette littérature, sinon mes décades de lecture. Il m'a semblé nécessaire de trouver la tonalité à travers laquelle l'action et son arrière plan apparaissent et transparaissent.
Pour "Le Jeu des Assassins" j'avais choisi les voix multiples : une voix objective par laquelle l'auteur décrit personnages et évènement à la troisième personne, une voix subjective par laquelle l'un des personnages, Siméon qui se trouve être auteur de romans policiers, exprime sa vision des choses en participant à l'action, et deux voix off , celles de N. et R., les assassins.
C'est un peu cette structure que j'ai reprise dans "La Mort en Héritage" où se mêlent les voix, celle subjective de Brent lorsqu'il se confie à Fedora, qui est psychanalyste, celle objective de Fedora qui veut aider celui qui lui parle et en même temps résoudre une situation très inquiétante.

La problématique de "Mauvais Sang" était autre. Il s'agit d'une histoire tournant autour de l'enlèvement d'une jeune fille, Flavia, fille du créateur d'un nouveau type de missiles ar-air multitêtes. Naturellement la rapidité est l'essence du récit, l'action se déroulant en cinq jours et une nuit et le dénouement en moins de trois jours.
Il fallait que la rédaction du roman traduise le sentiment d'urgence dans lequel les protagonistes vont vivre cette période de crise. Il y a certes des personnages divers, mais la nécessité d'unifier l'histoire autour de la rapidité de son déroulement excluait le recours aux voix multiples.
Il était naturellement exclu que l'on rappelle dans le texte, à chaque évènement, que le poids des minutes qui passent pèse sur tous les protagonistes. Finalement, j'ai eu recours à un moyen simple en divisant le récit en jours à l'intérieur desquels l'heure de chaque chapitre évènement est précisée. L'action va donc du mercredi 6 heures 30 au dimanche 16 heures 30, et le dénouement du dimanche 20 heures 45 au mercredi 12 heures 30.
Je crois avoir tenu le pari en ne ralentissant à aucun moment , tout en n'éliminant pas les références nécessaires à la vie de chacun pour que l'humain ne soit pas éliminé.
J'espère que cela vous plaira et que vous aimerez comme moi la superbe couverture signée Lydie Itasse qui illustre le présent article.
Très amicalement à tous.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:50

2011.09.23.3 Grant Munroë

 

 Ceux d'entre vous qui ont eu la curiosité de lire les différents romans que j'ai écrits ont certainement remarqué que mes personnages passent souvent de l'un à l'autre. Cela est le cas de Grant Munroë, un Ecossais, ancien sergent-chef du Special Air Service, joueur de rugby et patron du pub "The Black Watch".
J'adore les pubs. Je les fréquente assidument chaque fois qu'il m'arrive de me retrouver sur un territoire où existe cette sympathique institution. Je l'ai fait à Londres bien sûr, avec mentions spéciales pour "The Prince of Wales" dans Drury Lane, et pour The Anchor dont certains soutiennent que Shakespeare y serait allé. Je l'ai fait aussi dans le Devon, en Cornouailles, en Ecosse à Perth et Aberdeen, dans les Iles Shetland, dans les Sorlingues et les Iles Anglo-Normandes.
J'en ai des souvenirs émus. Mon âge fait que je les connaissais à l'époque où les boissons alcoolisées en Grande Bretagne ne pouvaient être servies qu'à des heures précises pendant lesquelles on levait une grille qui interdisait l'accès au comptoir de vente des alcools. Un peu avant onze heures du soir, chacun se précipitait pour acheter une dernière bière, et à l'heure fatidique la grille tombait avec une bruit de métal bien huilé. Bien des Anglais qui sont nos contemporains n'ont pas connu cette héroïque époque. Je n'ai pas pu résister à l'envie de glisser un pub dans les histoires que j'ai écrites.
A ce pub, il fallait un taulier, cela a été Grant Munroë.
Il apparaît dans "Les fleurs de l'automne". C'est dans son pub qu'il arbitre la rencontre entre le narrateur, Samuel, et un monsieur,  mari d'une dame avec laquelle il a eu une brève liaison, qui a décidé de le tuer. La rencontre selon les règles du Marquis de Queensbury, arbitrée par Munroë, se termine à l'avantage de Samuel, et Munroë prend les whiskies à son compte.
Dans "Les herbes folles de l'été", Grant est une bonne relation de Saül, le narrateur,  il apparaîtra à différents niveaux de l'action pour soutenir Saül et assistera à son mariage.
Son rôle deviendra plus important dans "Le Voyage d'hiver", car c'est lui qui donnera à Albert, septuagénaire qui vient de réaliser sa solitude dans la vie (et devant la mort) et lui donnera l'idée d'engager une jeune demoiselle de compagnie et de voyager. Cela amènera la venue d'Agnès, vingt-trois ans, qui va se prendre pour Albert de l'affection d'une petite fille pour son grand-père. Les péripéties de leur voyage les emmènera des bords de la Charente à Aix-en-Provence, puis à San Gimignano, à Albi, à Tolède.
Enfin, dans "Le jeu des assassins" Munroë devient un personnage à part entière. S'étant découvert avec Siméon, auteur de romans policiers, des affinités philosophiques, il va mettre son expérience de tireur d'élite au service du commissaire en charge de l'enquête, la belle Eliza Sonnelier.
L'image en tête de cet article est l'idée que je me fais de Grant Munroë. C'est celle d'un soldat du Special Air Service dans l'uniforme qu'ils portaient en Afrique du Nord dans les années 1940. 
Mais pourquoi, me direz-vous, mon attachement à ce personnage ? C'est qu'à travers lui je rends hommage à un Ecossais qui m'a témoigné beaucoup d'affection et de considérations, mon oncle Bob, Robert Lambie Cargill, l'époux de la plus jeune soeur de mon père. Dans sa jeunesse il fut cavalier du 9ème Lanciers dédié à la Reine Adélaïde. Quelque pécadille l'emmena jusqu'au Maroc et la Légion Etrangère. La guerre 1939-1945  le vit participer aux campagnes d'Italie et d'Autriche avec les unités blindées de l'Armée Britannique.  Après le conflit il travailla pour une société construisant des aérodromes stratégiques avant de devenir à Paris le factotum du Baron Edmond de Rotschild, dans une des sociétés dirigées par celui-ci. Un cancer l'a enlevé à l'affection des siens  dans les années 1970. Je crains que ses petits enfants aient tendance à l'oublier et n'aient même pas une photographie de lui.

Alors je lui dis : "Bob, knowing you was a pleasure and a honour .  

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 16:33

Je ne voudrais pas que vous croyiez que pendant que je demeurais silencieux je paressais voluptueusement. Comme l'actualité nous le rappelle quotidiennement : le crime poursuit sans cesse son activité indieuse. J'ai donc, jour après jour, tissé la trame d'une sombre histoire dont le titre est : "La Mort en héritage".

Brent exerce la profession peu romanesque d'acheteur dans une société de B.T.P. Sa profession va lui faire rencontrer l'attachée de presse d'un client important (qu'il désigne comme "le pape de la mirabelle en boîte"), la belle et un peu énigmatique Sophia. De l'attirance au mariage en passant par l'amour fou, il n'y aura que peu de mois. Cinq ans plus tard, ils sont doucettement installés et parents d'une adorable petite Sylvia. C'est alors, au cours d'une nuit hallucinante, que Brent va découvrir que Sophia est un tueur en série.
Déchiré entre l'amour fusionnel qui le lie à sa femme et la nécessité de protéger leur enfant, il va prendre des décisions terribles qui vont quasi anéantir sa personalité. Huit années plus tard encore, ce passé va ressurgir et mettre de nouveau son existence et sa santé mentale en péril.

Dans mon thriller précédent, "Le Jeu des assassins", la présence parmi les protagonistes de Siméon Herrero, auteur de romans policiers, permettait à travers son humour et son pragmatisme, d'avoir un certain détachement par rapport au drame qui se jouait.
Dans "La Mort en héritage", Brent est profondément impliqué et peut difficilement s'abstraire du drame, même s'il veut réagir et faire front avec positivisme.

Il y a bien sûr une belle enquêtrice (j'ai un faible pour les belles enquêtrices), mais vous la connaissez déjà : dans "Le Jeu des assassins" elle était l'adjoint principal du Commissaire Sonnelier : Fedora Orloff.
Elle a quitté la police pour suivre son autre vocation : elle est devenue analyste consultante en matière de meurtres en série. Il lui faudra faire des incursions dans un passé parfois lointain pour trouver les causes d'abord, la solution ensuite d'une série de meurtres à l'arme blanche.
La fin de l'histoire sera-t-elle horrible, romantique ou les deux ?

La mise en page est terminée. L'imprimeur va revoir les épreuves. La fabrication va commencer dans peu de semaines.
Un mot pour provisoirement terminer. J'ai toujours dit que je m'étais follement amusé en écrivant "Le Jeu des assassins" et on me l'a reproché vivement, compte tenu de l'horreur de l'histoire. Les reproches vont pleuvoir, car l'horreur du petit dernier est psychologiquement plus grande... et je me suis encore plus amusé !
Désolé... enfin, pas vraiment.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 13:03

    Cela fait quelque temps que je ne suis plus venu à votre rencontre. Des occupations diverses, dont certaines stressantes, m'ont écarté plusieurs mois du plaisir de retrouver votre amitié.

Malheureusement, nos retrouvailles vont débuter par une triste nouvelle.

Dans mon roman "Le Voyage d'hiver", Monty, le narrateur faisait avec Agnès, sa jeune demoiselle de compagnie, une halte à Eugénie-les-Bains au cours de laquelle il prenait le thé avec elle dans le jardin de l'Hôtel Thermal. Je le racontais comme suit :  

 

Dans le beau pays de France, les endroits où l’on sait servir agréablement le thé sont rares. Ici, tout était quasiment parfait, la porcelaine de Sèvres à fleurs pouvait rivaliser avec le Royal Doulton. La passoire en argent rappelait le style Queen Anne revu pour le Second Empire. L’odeur du Yunnan Impérial flattait nos narines, et les scones, les toasts, les petits pains fourrés de mousse de canard et la confiture d’oranges amères n’attendaient que le moment de rejoindre nos papilles. Au regard de ma compagne vers la table élégamment dressée, je compris immédiatement qu’elle ne dédaignait pas un certain décorum pour satisfaire son appétit. Une aimable jeune femme en robe à fleurs mauves nous invita à prendre place. Elle tint ma chaise pour que je puisse m’approcher de la table. Il faut bien que l’âge présente quelques avantages. Ce ne fut qu’une fois assise qu’Agnès remarqua le massif près duquel nous étions installés et qui se composait de hampes fleuries bleues et blanches. Au centre de ce massif était dressée une statue, point ancienne certes, XIXème certainement, mais pleine de charme.

Une très belle femme, un visage souriant et à l’expression vive et accueillante, un buste nu révélant deux seins ronds et pleins sans excès, le haut de sa robe retombant assymétriquement  et montrant une taille mince et musclée au dessus de hanches solides. Sa coiffure était une sorte de longue et épaisse tresse entremêlée de feuillage. Ses bras soutenaient un plateau chargé de fruits avec le geste gracieux d’une porteuse d’offrande.

—Oh ! s’exclama Agnès. Pomone ! Qu’elle est belle ! Quelle idée charmante d’avoir fait servir le thé à cet endroit.

 

J'ai choisi de placer cette scène à cet endroit car je le connaissais pour y être allé en compagnie d'un couple d'amis et de mon épouse et nous y avions pris le thé. J'avais été séduit par le calme, la verdure et le charme un peu suranné des lieux : l'hôtel où descendait l'impératrice Eugénie est juste en face. La statue de Pomone était encore plus belle que je la décris. Je n'ai pas voulu dans le livre insister sur l'attirance que j'ai pour les femmes de la statuaire romaine. Certes les Vénus, les Minerve, les Artémis grecques ont la beauté idéale de l'intemporel. Elles sont d'une perfection dont il faut bien reconnaître qu'elle n'est pas de ce monde.

Les femmes sculptées par les Romains sont des personnes que nous pourrions rencontrer dans la rue. Ce sont, bien qu'en pierre des êtres de chair, cette chair d'autant plus émouvante qu'elle n'est pas parfaite et qu'elle est fragile. Certes la Pomone d'Eugénie-les-Bains n'est pas une antiquité. Elle est de facture certainement XIXe siècle, mais elle a si bien repris l'esprit du temps que nous la verrions fort bien dans l'atrium de Cicéron ou les jardins de Pétrone.
Nos enfants nous ayant offert en cadeau de Noël un séjour à Aire-sur l'Adour, nous avons voulu retourner à Eugénie-les-Bains pour revoir Pomone et en faire des photographies. Nous l'avons cherchée en vain dans tout le parc, ne retouvant pas l'endroit où elle pouvait se trouver et qui paraissait avoir disparu.
Mon épouse interrogea un jardinier : "Ah ! Madame, s'exclama-t-il. Il y a eu une tempête. La foudre a frappé l'arbre près duquel elle était. Il s'est abattu sur elle et elle a été brisée en mille morceaux. Il ne reste plus, là-bas, que le socle."
J'ai vivement regretté la belle Pomone, mais je me suis dit que si les tempêtes de la vie pouvaient nous enlever ceux qui nous sont chers, pourquoi n'en serait-il pas de même des statues ? Même de la belle Pomone.
Je suis désolé de ne pouvoir vous joindre la photographie de la belle déesse de l'automne et des fruits. Pour vous consoler, j'illustre ce billet par une photographie de la statue de Vénus qui faisait pendant à la disparue. Ce ne sont pas les mêmes fruits, mais je vous invite à les cueillir alors qu'il en est temps encore. Si c'est possible.

 

Venus.jpg

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 10:56

Mes chers Amis,
Pour nos ancêtres latins, le verbe "dedicare" ne se rapporter que très accessoirement à la dédicace d'un livre.

Les significations premières se rapportaient à la révélation ( de ce qui était caché), la consécration (d'un temple à une déesse) par la célébration de sacrifices, voire l'inauguration d'un important édifice.

D'où la question qui vient aussitôt aux lèvres : les lecteurs ne sont-ils pas les dieux dont l'auteur doit attirer la faveur par une cérémonie dédicatoire au cours de laquelle il se prosterne stylo en main ?

 

Peut-être viendrez-vous me le dire et vous en aurez trois fois l'occasion la semaine prochaine.

 

Je ne me roulerai pas par terre à vos pieds, mais je vous serrerai la main avec plaisir si vous le voulez bien aux dates qui suivent :

 

Le Mercredit 20 juillet, de nouveau à la Maison de la Presse de Royan, 1 rue Gambetta, de 10 heures à 12 heures 30, il vous sera proposé "Le Jeu des Assassins".

Il s'agit, je le rappelle d'un thriller qui se déroule à Noyran, ville ressemblant à Royan comme une fausse jumelle.  Si l'on retient que pour Victor Hugo le romantisme était la réunion du sublime et du comique, l'on pourrait dire que "Le jeu des assassins" est romantique par la réunion de l'horreur sanglante et d'une certaine joie de vivre.

Le Samedi 23 juillet, la ville de Cozes organise une journée d'animation culturelle et commerciale. A cette occasion, la Maison de la Presse de Cozes a prévu une séance de dédicace au cours de laquelle seront présentés "Le Jeu des Assassins" et "Le Voyage d'hiver". Ce dernier, qui raconte, je le rappelle, les liens de grand-père à petite-fille qui se créent entre un monsieur de 70 ans et sa jeune demoiselle de compagnie et comment celle-ci l'aide à sortir de sa solitude, est une histoire que j'aime beaucoup et où je fais vivre les enfants de mon imaginaire dans des lieux que j'ai connus.

A Cozes je serai aux côtés de Véronique Cortet-Roudier, qui présentera ses livres sur la cuisine de terroir et de Fanny Brucker dont le livre "Ils diront d'elle" a un franc succès.

 

Enfin le Dimanche  24 juillet toute la journée, se tiendra au port de plaisance de Mortagne sur Gironde, le salon du livre de cette ville où je vous attendrai au stand qui m'a été réservé et où je présenterai les mêmes ouvrages. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Mortagne je leur signale le charme des lieux et l'agrément des petits restaurants en bordure du port.

 

A Mortagne, je retrouverai les mêmes auteurs qu'à Cozes, cette fois en compagnie de Michel Lis, plus connu comme Michel le Jardinier.

A la semaine prochaine, donc.

 

Amicalement à tous,

 

D. M. Benoliel

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:40


Qui a dit que les romans policiers ne faisaient pas partie de la littérature ?

Je ne sais pas, mais il (ou elle) aurait mieux fait de se taire.

Il est vrai que ceux qui abordent le roman policier sous l'angle de "Le Jeu des Assassins", livre qui, c'est clairement annoncé dans l'avant propos, se veut ludique comme un roman d'aventures, peuvent se sentir autorisés à faire la fine bouche.

 

Si, au delà du plaisir des rebondissements picaresques, vous lui prêtez la possibilité d'y trouver un second degré, même modeste, vous y trouverez peut-être une réflexion sur l'écriture du roman policier. Elle s'exprime par le fait que l'un des protagonistes, Siméon Herrero, est précisément un auteur de roman policier ce qui mêle à chaque pas de l'enquête un peu d'imaginaire au réel.

 

Certes, je n'en disconviens pas, mon goût pour le roman d'aventures domine ce que j'écris, mais l'on ne saurait en faire une règle brutalement applicable à tous.

Je vous incite à lire un roman policier de Bernard Coat L., "Du Sang sur les Docks" qui se déroule dans l'univers grisâtre du port de Brest. Son protagoniste, Bernard Balzac, jette sur la misère et le crime le regard acéré du peintre qu'il est pour absorber une part de réel dans son imaginaire.

 

Comme le dit fort bien notre éditeur c' "est un roman noir social, car on y explore les bas fonds ; la société est dépeinte avec lucidité même si la fiction y conserve toute sa place".

 

Cependant le roman policier n'a pas que ces deux pôles. Par exemple, une romancière anglaise contemporaine situe ses romans dans la ville de Londres à la fin du XIXe, dont elle décrit avec acuité la société bourgeoise et les couches du petit peuple. L'époque est celle de "Trois hommes dans un bateau", de Sherlock Holmes, du peintre John Singer Sargent et de Jack l'éventreur.

Ces récits  ont tous une sous-couche de tension et de souffrance qui s'explique par le fait que l'écrivain en question a elle même été condamnée pour assassinat à l'âge de seize ans.

 

Je pourrais multiplier les exemples de la multiplicité d'aspects du roman policier et aboutir à la conclusion que le roman policier est une composante essentielle de la littérature. Cependant, je vais être sincère en posant une question :

 

Y a-t-il vraiment une littérature en dehors du roman policier ?

 

Amitiés à tous,

 

D. M. Benoliel

 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 15:49

Le Dimanche 24 Juillet 2011 de 10 heures à 19 heures, au Port de Plaisance de Mortagne-sur-Gironde se tiendra pour la quatrième fois le Salon du Livre organisé par l'Office de Tourisme de cette charmante commune que vous connaissez certainement.

 

La Présidente de l'Office organisateur est Mme Michèle Mériau, et le coordonnateur du salon, M. Michel Suire.

 

J'ai eu l'occasion d'y participer et je peux vous dire que l'ambiance y est conviviale, "communicante" et que le charme des lieux y ajoute.

 

J'y serai de nouveau cette année avec mes deux romans publiés chez Ex-Aequo, "Le voyage d'hiver" et "Le jeu des assassins".

 

J'espère que nous aurons l'occasion de nous y rencontrer et d'échanger à bâtons rompus sur l'amour du livre qui pousse certains à vouloir en écrire.

 

Comment, me diront-certains, oser célébrer les jeux sanglants des assassins en un lieu aussi agréable et apaisant ?

 

Je leur ai répondu d'avance dans l'avant propos de l'ouvrage : la gageure du roman policier est de se vouloir être agréable, distrayant et même apaisant, en narrant des histoires de crimes particulièrement horribles et c'est certainement ce paradoxe qui en fait le charme.

 

Alors, chers Amis, à Mortagne, n'est ce pas ?

 

D. M. BENOLIEL

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:49

couverture2

 

Dans ce roman, policier naturellement, un des personnages, Siméon, qui est un auteur de romans policiers déclare : "J'ai appris à écrire des romans policiers en lisant des romans policiers.

 

C'est à peine une plaisanterie : celui qui aime écrire des romans et qui lit des romans policiers finit presque toujours par en avoir des démangeaisons au bout des doigts. C'est ce qui m'est arrivé.

 

Mon premier roman a été un policier, une jamesbonderie dans le genre des années 1960, époque à laquelle il a été écrit. Il tournait autour d'un agent secret atypique du nom de Frank Strommer. Le titre était superbe : "Les Bêtes de Proie". Personne n'en a voulu.

 

J'ai donc récidivé un demi siècle plus tard, avec moins de jeunesse mais plus d'expérience. Le choix a été de l'écrire à quatre voix.

Une voix objective où l'auteur parle de ses personnages à la troisième personne, partie du récit plus spécialement centré sur le commissaire chargé de l'enquête, la belle Madame Eliza Sonnelier.

Une voix subjective ou Siméon que les ambitions et les relations de son éditeur ont amené à suivre l'enquête. C'est Siméon qui parle en s'exprimant à la premièe personne.

Deux voix  "off", comme au cinéma. Ce sont celles des deux assassins, qui ne sont désignés que par des initiales "R" et "N", et qui paraissent se livrer à une sorte de jeu sanglant.

 

Ceux qui ont déjà lu mes romans y retrouveront un personnage connu : Grant Munroë, le patron du pub dans "Les Fleurs de l'automne" et "Le Voyage d'hiver". Cette fois, il devient un personnage à part entière et son passé de membre des forces spéciales de l'armée britannique revient à la surface.

 

Ne nous y trompons pas, c'est un clin d'oeil que je fais à mes lecteurs et à moi-même.

 

Ceci dit, vous trouverez dans ce jeu sanglant les ingrédients nécessaires de cruauté, d'humour et de romance aussi, car Siméon est loin d'être insensible à Eliza.

 

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mon petit dernier.

 

Amicalement à tous,

 

                                                  David Max Benoliel

 

Vous le trouverez :

- chez l'éditeur "Editions Ex Aequo, www.editions-exaequo.fr ou 42 rue Sainte-Marguerite 51000 Châlons-en-Champagne

-en librairies, Maisons de la Presse, à la FNAC

Isbn N° 978-2-35962-125-9 / 290 pages - 22 €

-en livre numérique sur la plupart des sites de vente en ligne.

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 09:28

 

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Ah ! me direz-vous, ce n'est pas un livre de Benoliel. C'est un roman d'Amélie Nothomb. Faux : c'est bien un roman que j'ai écrit. 

 Je l'ai même écrit avant Mme Nothomb, mais comme je suis un débutant inconnu, j'ai peiné pour trouver quelqu'un qui m'édite. C'est grâce à Mme Laurence Schwalm, qui préside aux destinées des Editions Ex Aequo et qui a fait le pari de s'interesser à ce que j'écris que ce voyage est devenu le nôtre, puisque le but d'un livre est d'être l'objet d'un partage.

Mais le titre ? Il n'y a pas de droit de propriété sur un titre. Entre les divers "Le" voyage d'hiver, "Un" voyage d'hiver, Voyage d'hiver et autres, il y en a au moins six disponibles en librairie. Le titre en est d'ailleurs inspiré du cycle de lieder de Schubert, Winterreise.

 

Mon voyage d'hiver, le vôtre, si vous voulez le lire, se déroule en été. Albert Moses-Montefiore Salmon est un monsieur élégant, retraité après une brillante carrière dans une société d'agents de change, qui découvre qu'à soixante dix ans, il est à peu près coupé de tout, et surtout de sa famille et ses amis.

Un Ecossais patron d'un pub, lui suggère de partir en voyage ("Les voyage forment la vieillesse") et comme Albert rechigne à se plier aux contraintes matérielles que cela suppose, d'engager une jeune demoiselle de compagnie, comme les riches anglais de la belle époque.

Il va engager Agnès, qui a vingt trois ans. Elle est jolie, sportive, drôle, cultivée. Au fur et à mesure de leur voyage des liens vont se créer entre eux, sans aucune ambiguïté, ceux d'un grand-père avec sa petite fille. Elle va lui donner le petit nom de Monty.

Avec elle, qui ose poser les questions qui troublent tout en créant une ambiance pleine d'appétit et de joiede vivre, Albert va remonter dans le temps et explorer ce qu'ils vont appeler les corridors du passé. Il va retrouver le souvenir des femmes qui ont eu place dans sa vie, des évènements qui l'ont marqué, rencontrer des personnages du présent. 

D'Aix-en-Provence à San Gimignano, d'Albi à Tolède, de New York à Londres et finalement à Giverny, tandis qu'Agnès flirte sur Internet avec Rodolphe, ex collaborateur d'Albert ils vont ensemble remonter dans le passé pour aboutir au présent. Un présent doublement inattendu.

J'ai un goût pour les jeux de miroir et ce livre en est plein, en particulier il met en scène les enfants de mon imagination dans des lieux que j'ai bien connus, au cours de voyages que j'ai fait moi-même. Et que vous ferez je le souhaite avec Agnès et Monty.

 

 

 

EDITIONS EX AEQUO - www.editions-exaequo.fr 

ISBN : 978-2-35962-073-3  320 pages - 23 euros  

 chez l'Editeur :  42 rue Sainte Marguerite - 51000 Châlons en Champagne

En librairie, dans les Maisons de la Presse, à la Fnac, et également en livre numérique.


 



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