La participation à un salon, contrairement à ce que pensent mes amis, n'est pas une occasion de faire tinter vigoureusement le
tiroir caisse. Cela peut être vrai pour certains, mais dont la renommée retentit sur les ondes, s'étale dans la presse ou - délice suprême - pénètre chez tous par la fenêtre de la télévision.
Pour ceux qui, comme moi, ont des lecteurs enthousiastes et fidèles mais qui ne font pas devant leur stand des queues interminables, c'est l'occasion de rencontre avec les lecteurs et même les
auteurs. La photo ci-dessus est l'oeuvre de mon photographe personnel, qui ne me quitte jamais, car j'ai pris la précaution de l'épouser il y a cinquante ans.Il s'agit du salon de La Saussaye, en
Normandie, un peu au sud d'Elbeuf.
Salon très convivial et sympathique, remarquablement organisé par l'association Mieux Vivre, sous l'impulsion et la cordiale autorité de M. Henry Lambrecq, que je salue au passage en lui
exprimant de nouveau mes remerciements.
J'y avais comme voisin un écrivain sympathique et intéressant, Daniel Costal dont le livre "Négropolitain" est un roman enrichi
de sa personalité et son expérience :
"Une trajectoire qui contraint le héros à résoudre un délicat problème : pas celui de devoir choisir entre être noir ou blanc (question posée dans sa cité), ni même de vivre en noir
et blanc (question posée par ses parents), mais d'arriver à se construire juste métis, au prix d'innombrables contradictions et contre-indications à
dépasser"
Un livre à lire pour comprendre la difficulté à être autre.
Je présentai à ce salon deux romans "Jusqu'à ce que l'amour nous sépare" (pas la mort), comédie romantique, et le thriller "Mauvais Sang". Tous deux ont reçu un accueil sympathique et égal. Une
particularité : tous mes acheteurs ont été des femmes. Je n'ai pourtant pas l'oeillade attirante, le compliment facile, ni l'allure séductrice à mes bientôt 80 ans. A la réflexion, ce devait être
ma cravate.
Pour ceux d'entre vous qui ont envie de faire un tour sur la côte atlantique, je vous donne rendez-vous au salon de Mortagne-sur-Gironde le dimanche 4 août. J'y présenterai, outre les deux mêmes
que ci dessus, le dernier paru, une enquête non policière, où un homme tranquille recherche quarante ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, à retrouver la trace de son père ouvrier
maçon itinérant entre 1940 et 1944.
J'en ai pour l'instant des échos flatteurs et pour vous aguicher insère ci-dessous sa couverture.
Alors, au 4 août ?