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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:58

Cela fait plus d'un an que je n'ai pas écrit une ligne sur ce blog. Pourquoi ? Par une réaction de colère.

Sur mon Facebook, j'avais fait une observation se rapportant à la difficulté pour un auteur de se faire connaître, des particularité des milieux de l'édition et de l'importance du relationnel pour percer.

J'ai eu droit à un commentaire violent d'une dame mal éduquée me traitant en des termes non orduriers mais quand même insultant. Cela m'a amené à me demander si cela valait la peine d'essayer de communiquer sur Internet. J'étais d'autant plus outragé que je suis toujours prêt à discuter de ma vision des choses lorsqu'on ne m'insulte pas.

A la réflexion, longue, j'ai fini par oublier cette diatribe, dont l'auteur est peut-être morte entre temps, et de revenir au plaisir que j'ai de communiquer avec mes amis.

D'abord, je souligne qu'auront lieu le 5, 7 et 8 août prochains les représentations annuelles d'opéra au Château de Panloy à Port d'Envaux. J'y dédicacerai mon roman "Figaro est mort" dont l'idée m'est venue au cours d'une représentation antérieure.

Ensuite, permettez-moi de vous rapporter une anecdote. Il y a de cela longtemps, l'avion où je me trouvais faisait escale à Reykjavik avant de poursuivre sur New York. C'était en mars et la neige recouvrait toute l'Europe du Nord de l'Angleterre à la Russie. La température était si basse qu'il m'était impossible de demeurer même dans la galerie marchande. Restait le bar. Je me retrouvai à côté d'un parfait inconnu, passager d'un autre avion en attente comme le mien. Nous prenons un verre, puis un deuxième en échangeant des idées dont quelques propos sur nos vies respectives. Au détour de l'un d'eux, il me dit : "J'ai épousé ma femme parce qu'elle avait les qualités de ma mère. Il ne m'a fallu beaucoup de temps pour m'apercevoir que ce que ne supportais pas chez ma femme, c'était qu'elle avait aussi les mêmes défauts que ma mère."

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:54

Mes chers Amis,

Mercredi prochain 17 juillet à partir de 10 heures, je présenterai et dédicacerai à la Maison de la Presse de Royan mon roman le plus récent "Une Fleur sous la Mer" qui est dédié à l'auteur anglais Len Deighton.

Vous y retrouverez deux de mes personnages préférés, le Commissaire Eliza Sonnelier et Siméon Herrero, auteur de romans policiers. Ils sont les héros de "Le Jeu des Assassins" et son apparus à mi-course dans "La Mort en Héritage". Eliza est seule dans le mini-roman "Eliza" qui raconte la naissance de sa vocation, lorsqu'âgée de dix-neuf ans et monitrice dans un centre de vacances pour enfants, Stéphane, son petit préféré, sep ans, est assassiné.

Cette fois, Eliza et Siméon sont au Portugal, en Algarve, une région que je connais assez bien, et s'il y sont, c'est à l'occasion de leur voyage de noces. Toutes les complications vont naître de ce que Siméon va avoir l'idée d'écrire un roman dédié à Len Deighton qu'il a intitulé "Une Fleur sous la Mer".

Cette Fleur immergée dont on parle beaucoup et qu'on ne voit pas est une corvette de la classe Flower ayant coulé en 1948 et que certains semblent vouloir retrouver avec grand intérêt.

Sujet-classique, me direz-vous. Certes, mais il y a des thèmes dont on ne lasse pas, à condition que l'on sache en renouveler les péripéties et la narration. Je m'y suis essayé et je crois l'avoir réussi.

Pour vous appâter, je vous dirai aussi que j'ai associé à l'action une jeune femme charmante, Pandora, la fille de Siméon, entre autres particularités elle a hérité d'une partie du don qu'avait sa grand-mère maternelle Kassandra : elle était médium.

Ci-dessous en illustration la couverture.

Amitiés à tous,

DMB

Une Fleur sous la Mer
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 11:59

M.C., un des lecteurs de ce blog, m'a posé une question intéressante. Il indique avoir lu plusieurs de mes livres, ce qui me réjouit, et me dit être surpris du ton aimable et relativement léger du blog, par comparaison avec ma littérature qui est souvent moins conviviale et plus agressive.

Il me demande si c'est une volonté de ma part d'avoir un langage accueillant dans ce blog qui constituerait une vitrine publicitaire, ou bien si d'aventure je ne souffrirait pas d'un trouble psychologique, en quelque sorte étant atteint de personnalité dissociée, voire de personnalités multiples.

Je vais certainement décevoir mon correspondant en lui disant qu'il a raison sur les deux points.

Ce blog est effectivement pour moi un moyen de communication, de m'adresser directement à mes lecteurs, de leur parler de ce que j'écris, parfois aussi de ce que je ressens. La publicité entre tout à fait dans l'objet de ces lignes. Je ne dois pas en avoir honte.

Si mes livres tiraient en dizaines, voire centaines de milliers d'exemplaires, je n'aurais pas à me préoccuper de ce blog. Une telle activité serait l'apanage d'une assistante de mon éditeur, et à la limite serait sous l'angle publicitaire, inutile. En effet la moindre ligne que je tracerais serait immédiatement répercutée à toute la francophonie par le Figaro Littéraire et tous les quotidiens, sans oublier Le Chasseur Français et Modes et Travaux.

Comme ce n'est pas le cas, blog.

Sur le second point, M.C. a vu juste : effectivement je suis atteint de dissociation de personnalité. Il n'a pas eu grand mérite à avoir saison, parce que NOUS AVONS TOUS DES PERSONALITES MULTIPLES !

C'est cette aptitude qui rend la vie en société possible. Chacun de vous ne s'adresse pas dans les mêmes termes et sur le même ton à son conjoint, son associé, son patron, ou son percepteur. Il n'emploie pas les mêmes mots lorsqu'il cajole son chien ou vient de se donner un coup de marteau sur le pouce. Lorsque sa voie est bouchée par un véhicule de police, il ne lance pas à son conducteur :"Avance ! Coco !" Moi-même lorsque je fais une causerie, une lecture, voire une conférence, et que j'ai à faire face à une contradiction stupide, agressive, parfois insultante, je n'utilise pas à l'égard de cet individu des mots provenant du langage ordurier des trois langues que je pratique. J'en ai pourtant une furieuse envie. J'arbore mon sourire le plus aimable et je commence toujours par "Cher Monsieur ou chère Madame"...

Précaution oratoire, hypocrisie sociale ou personnalité dissociée ? Les trois certainement. Un écrivain, même modeste, a l'obligation de l'être ou en tout cas de le paraître. En effet un nombre assez important de lecteurs considère que le réalisme d'un livre est nécessairement la conséquence directe de son caractère autobiographique. Ainsi pour eux j'ai nécessairement été un grand séducteur, un investigateur en matière criminelle, un agent secret, un espion, un tueur à gage... Je n'essaie même pas de les raisonner en leur rappelant que j'ai fait des études, occupé des emplois, exercé une profession libérale très prenante, eu des responsabilités associatives d'un haut niveau, mené une vie familiale, consacré pas mal de temps à me reposer ou à être malade... Ils ne veulent rien entendre.

Moins encore essaierais-je de dire qu'un auteur d'ouvrages d'imagination devient dans une certaine mesure ses personnages pendant la durée où, les mains sur le clavier, il les fait vivre. On croirait que je mens ou que je suis fou.

Il faudra que j'essaie un jour de laisser entendre à mon interlocuteur qu'il a raison, que j'ai bien été tout ça et plus encore, et pire encore. Je suis à peu près sûr qu'il me croira.

"Une idée simple et fausse, prédomine toujours sur une idée complexe mais juste"

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:29

Une des difficultés auxquelles s'affronte l'écrivain qui se consacre à la fiction est de faire admettre par un assez grand nombre de personnes que c'est une démarche normale, valable et même honorable.

"Mais, me dit-on, si ce que vous écrivez n'est pas VRAI, vous pouvez écrire n'importe quoi et cela se déroulera comme vous le souhaiterez. Par exemple votre roman policier, ce n'est rien par rapport au livre de Jézabel X... qui raconte avec de nombreux détails comment s'est déroulé l'enlèvement du libraire de Saint Cucufa en 1962. On peut vérifier chaque détail."

Généralement, j'essaie de répondre calmement et poliment. Un jour j'en ai eu assez et j'ai dit : "Cher Monsieur, écrire pour raconter exactement ce qu'il s'est passé est à la portée de presque tout le monde. Il suffit d'écrire le français à peu près correctement et d'avoir la documentation. Cependant, si vous n'y insufflez pas quelque chose de plus, quelque chose qui relève de la poésie, de l'humour, de l'imagination ou autre, vous n'écrivez pas un live : vous rédigez un procès-verbal."

Nous nous sommes fâchés. C'est un exercice auquel je réussis assez bien. Si cela s'était mieux passé, j'aurais dit à cette personne : "Tout écrivain a besoin d'entretenir son imaginaire. C'est dans les ressources de notre imaginaire que se nourrit notre envie d'écrire, que se crée notre univers intérieur, que notre culture fusionne avec notre moi, que notre égo apprend à ne pas être égoïste...

Hélas, lorsque vous dites des choses qui sont importantes pour vous, et peut-être aussi pour les autres, vous avez peu de chance d'être écouté et moins encore d'être entendu.

Un des moyens pour nourrir votre imaginaire d'écrivain, et qui personnellement m'apporte de nombreuses satisfaction est l'art, mais pas l'art d'écrire, car il faut que notre imaginaire s'abreuve à des sources différentes. Elles sont nombreuses, la peinture, la sculpture, la musique, le chant, l'opéra, le théâtre, le cinéma (pas toujours, hélas...).

Certes, nous n'avons pas toujours à proximité le Prado ou le Metropolitan, nous n'habitons pas tous à côté du Louvre, les places des grands festivals sont souvent à des prix au dessus de nos moyens. Mais il existe des livres et des bibliothèques, des revues, la télévision, Internet. Ne perdez pas de temps devant les mensongères émissions de "téléréalité" ; enregistrez plutôt un concert dédié à Richard Strauss.

Il faut laisser souffler dans son esprit le vent de la beauté, ses brises et ses tempêtes. Découvrez les aquarelles orientalistes de Paul Klee, qu'elles deviennent pour vous non des taches de couleur sur la page d'un livre, mais un paysage de VOTRE UNIVERS !

Et si d'aventure, il court dans votre hélice d'A.D.N. un petit gêne turbulent, laissez-le s'extérioriser. Il y en a un dans ma famille. Mon oncle Joseph aurait pu être un grand peintre, mais le typhus l'a emporté à 23 ans. C'est certainement de quelque part dans notre ascendance commune que j'ai toujours eu, parallèlement à l'écriture, cette envie de gribouiller et de colorier.

Je m'y adonne régulièrement, sans grand talent je l'avoue, mais je découvre quand je m'y laisser aller que mon envie d'écrivain en ressort amplifiée. Ci-dessous vous trouverez une étude d'olivier au fusain délavable. Elle m'éperonne ; où risque-t-elle de me mener.

Alimenter l'imaginaire
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 13:59

L'on m'a déjà dit : "Il n'y a pas de sexe dans tes bouquins ?"

Bien sûr, c'est faux : tous mes personnages sont sexués. J'ose même pousser la provocation a déclarer ouvertement que certains sont des hommes et d'autres des femmes. Les uns et les autres éprouvent de l'attirance, du désir, de l'amour même. Je vais même, comble de l'impudeur, jusqu'à leur attribuer des sentiments. C'est dire.

Si je pousse un peu la discussion, j'ai vite fait de comprendre (je l'avais même compris depuis le début) que mes interlocuteurs ne veulent pas parler de sexe, mais de scènes de sexe.

C'est vrai : je ne fais pas dans la scène de sexe. Je pourrais m'en tenir à la répartie de Françoise Sagan à qui l'on faisait la même réflexion au sujet de ses personnages et qui répondait avec esprit que "cela faisait partie de leur vie privée !" Bien répondu, Madame.

Cependant sous l'angle strictement littéraire, mon opinion à ce sujet est que depuis l'année 1949 où Henry Miller a écrit "Sexus", je ne vois pas ce que l'on pourrait ajouter sur le sujet. Un des livres le plus brûlant, "Lolita", ne comprend pas à proprement parler de telle scène.

Son auteur, dans sa préface expliquait que les écrivains qui s'adonnent à cet exercice essaient chaque fois d'inventer quelque chose de nouveau pour faire "saliver" le lecteur. Il rappelle que Sade lui-même a dû pour pimenter un passage avoir recours au jardinier afin que la forteresse investie le soit simultanément sur tous les fronts.

C'est un si bon truc qu'Emmanuelle Arsan l'a utilisé dans Emmanuelle, et avec le succès que l'on sait. Je ne saurais donc rien rajouter de vraiment nouveau en la matière. Encore qu'en relisant soigneusement "Les Perversion sexuelles" de Havelock Ellis, l'on pourrait y découvrir des choses amusantes comme l'ondinisme ou la cleptolagnie. Passons...

Cependant, pour être totalement sincère, il faut bien que j'admette qu'il y a dans un de mes romans un passage qu'un de mes lecteurs a qualifié de scène sexuelle; Je vous la livre ci-dessous. Il s'agit du roman "Les Fleurs de l'Automne". Samuel, le narrateur,est un quinquagénaire qui s'est attaché à Rachel, une jeune femme amoureuse d'un homme marié et que son amant traite mal. Il est devenu son ami, son protecteur, son confident, et ne lui a jamais fait part de son attirance. Il l'a invitée à passer un long week-end au bord de la mer en tout bien tout honneur. L'endroit où ils se trouvent a essuyer une tempête et ils doivent repartir le lendemain.

Je rentrai dans ma chambre, fermai la porte, enfilai un pyjama, m'étendis et éteignis la petite lampe colorée de mon chevet, cherchant avec peine le sommeil.

Au bout d'un moment, il me sembla entendre le bruit de ma porte qui s'ouvrait. Je me soulevais sur les coudes et allumais. Rachel se trouvait à l'entrée de la pièce, drapée dans une robe de chambre bleue, le visage lisse et indéchiffrable.

Que se passe-t-il? lui dis-je. Que faites-vous là ?

Elle avança de deux pas et, dénouant sa ceinture, laissa tomber derrière elle le vêtement de nuit. Elle était nue. Elle continuait à avancer. J'étais hypnotisé par ce corps à la fois plein et gracile, à la taille haute, aux seins ronds et fermes, aux cuisses de marbre et de soie. Je contemplais avec terreur, ferveur et avidité la fourrure sombre au bas de son ventre. Elle posa au bord de mon lit un genou de déesse, se lova contre moi, enveloppa mon cou d'une main brûlante tandis qu'elle posait l'autre sur mes lèvres et qu'elle me disait :

--J'ai besoin de toi et tu as besoin de moi. Ne dis rien !

Mais je ne pouvais me fondre dans la douceur de sa chair, dans un silence indifférent. Il fallait que je parle, il fallait que je le dise. Et je prononçais des paroles terribles, définitives, irrémédiables. Je lui dis que je ne pensais plus à elle depuis longtemps comme à une amie ou une nièce. Que je la désirais follement ! Qu'elle était la femme de ma vie ! Que je l'aimais !

Donc voilà ! Qu'ai-je à dire pour ma défense ? Vous y verrez une scène de sexe (bien timide !) si cela vous chante. Pour moi, c'est une scène d'amour. Contrairement à ce que pensent un certain nombre d'animaux incultes, ce n'est pas la même chose.

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 16:43

Dimanche prochain 15 juin, de 10 à 18 heures, se tiendra sur l'Esplanade de Pontaillac le Salon du Livre de Royan, organisé par la dynamique Association Générale de Pontaillac sous l'impulsion de sa sympathique présidente Mme Chantal Emile et son escouade de choc et de charme.

J'aurai le plaisir d'y participer pour la troisième fois et de soumettre au jury mon roman "Les Herbes Folles de l'Eté".

Que personne ne s'émeuve de mon ambition, elle est très modeste car je sais que l'on n'a jamais deux fois le même prix, alors l'ayant eu en 2012, je suis sans illusion aucune.

D'autant plus que malgré son ton très souvent décalé, c'est un livre peut-être plus difficile que les autres que j'ai écrits. En effet, si l'adultère féminin est un sujet admis en littérature avec une certaine indulgence, que ce soit Madame Bovary ou Thérèse Raquin, il n'en est pas de même pour l'homme dont la libido erratique est toujours considérée avec répugnance.

Mon narrateur, Saül, va raconter comment (bien qu'ayant une épouse parfaite et des enfants qu'il adore), d'une insatisfaction morale vague il va passer de brèves amours de rencontre à une liaison véritable qui va le plonger dans les affres de la passion.

De plus, comme mon histoire se termine sur une note d'utopie morale et sentimentale, les critiques ne m'ont pas été épargnées.

Venez me voir à Pontaillac. Vous n'êtes pas obligés d'acheter un livre (il y aura celui-ci et d'autres) et j'aurais grand plaisir à vous serrer la main.

Très amicalement à tous,

DMB

Ci-dessous, photo prise au salon 2013

Salon du Livre de Royan
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 10:31

Je fréquente depuis plusieurs mois un club d'écriture qui a choisi le très joli nom de Mots en Liberté. Il est animé par un président sympathique, Gérard, lui-même très sérieusement affecté par un virus, heureusement non mortel, celui de la littérature.

Le club a une importante activité poétique et édite annuellement les poèmes écrits par ceux qui le fréquentent.

Deux autres membres du club, particulièrement Danielle et Nicole, sont sensibles aux attraits du spectacle et c'est ainsi qu'est née l'idée d'une représentation poétique et musicale sur le thème du souvenir et très simplement intitulée Mes souvenirs. Musicale, parce que Danielle joue du piano et compose, très joliment d'ailleurs.

Comme les différents poèmes mis en scène sont d'inspirations voisines très distincte, il m'a été demandé d'écrire des petits textes de transition pour marquer le passe d'une ambiance à la suivante. J'ai naturellement accepté et c'est ainsi que j'ai commis une dizaine de sortes de strophes en prose sur les thèmes différents. Quelle imprudence !

En effet les organisatrices ont estimé qu'il serait bien que les transitions soient soulignées par le fait que ce serait moi qui les dirais, en scène naturellement ! Ouahou !

C'est ainsi que j'ai participé au spectacle qui a eu lieu à la Salle de Spectacles de Royan vendredi dernier 30 mai. Cela s'est fort bien passé et nous avons même été applaudis ! Oui, oui...

Je serai certainement amené à en reparler, et pour vous appâter, je joins ci-dessous une photographie prise au cours de la représentation. Il y a en a d'autres, mais pour l'instant je n'en possède pas d'autre.

Amitiés à tous,

DMB

Mes souvenirs
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:10

 

 

André Maurois

Décidément, je suis nul. J'ai téléchargé à grand peine deux images et je n'ai pas réussi à les intégrer dans mon texte. Les voilà qui se promène toutes seules, comme des gamines ayant échappé à leur grand père. Je vais quand même essayer de vous raconter mon histoire.

Un club d'écriture de Royan, Mots en Liberté, auquel j'appartiens, organise des causeries lectures à la Bibliothèque Municipale de cette ville. Je me suis porté volontaire pour parler d'un écrivain que j'aime particulièrement : André Maurois.

Cette causerie a eu lieu vendredi dernier 23 mai, et un de mes amis m'a fait parvenir la vidéo et les photos qu'il a réalisées. Hélas (pour moi !) la vidéo est d'une dimension incompatible avec ce blog. Heureusement (pour vous !) car elle est longue.

Tant pis. Je me contenterai de vous dire ici que Maurois compte beaucoup pour moi. J'ai lu "Les silences du Colonel Bramble" lorsque j'avais une dizaine d'années. Ce livre a été pour moi mon premier livre d'adulte !

Il aura fallu encore quelques dizaines d'années pour que je réalise que le filigrane de ce roman de guerre était l'amour de l'écrivain pour une femme, la sienne, la merveilleuse Jane-Wanda, le doute qui emplit souvent l'homme que la guerre éloigne de la femme aimée, l'angoisse de ne plus la revoir.

Cela est exprimé par les textes poétiques qui émaillent le récit en prose et qui sont le contrepoint des sentiments amoureux dans le tonnerre symphonique des armes et du drame.

Voilà ce que j'ai voulu exprimer. Peut-être est-ce là le germe d'un nouvel essai littéraire ? Nous verrons.

Je termine en essayant d'insérer une autre image celle du lecteur en action.

Amitiés à tous,

DMB

André Maurois
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 16:27

J'ai eu le plaisir d'être invité par RCF La Rochelle à venir parler de mon essai littéraire intitulé "Sur la Vénus d'Ille" et consacré à une approche de cette nouvelle célèbre selon une méthodologie de type Freudien.

Pour cela, je me suis inspiré du livre du grand Sigmund intitulé "Délires et Rêves dans La Gradiva de Jensen. Il y analyse un petit roman du 19ème siècle comme il le ferait d'un patient atteint de crises de délire, ce qui est le cas du personnage et narrateur nommé Norbert Hanold.

Vous pouvez vous connecter à cette émission et l'écouter en cliquant sur le lien qui suit :

http://podcast.rcf.fr/emission/124324/815897

Si cela peut intéresser certains d'entre vous, je commenterai plus avant ce petit livre dans un prochain article.

Amitiés à tous, DMB

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:00

Quel que soit le nombre d'enfants que l'on ait eu, l'on se souvient toujours avec une émotion particulière du premier que l'on a pris dans ses bras. En ce qui concerne mes livres, le premier que j'ai eu en main a été "Les Fleurs de l'Automne".

Je n'ai pas été découvert par un éditeur qui a été frappé par mon talent à la première lecture. Le cheminement qui m'a conduit de ma première velléité d'être publié à la première édition a duré environ huit ans. Après de multiples refus, après m'être refusé à verser plusieurs milliers d'Euros à des marchands de papier, je me suis laissé tenté par l'offre de pouvoir matérialiser mon rêve contre 400 €, coût d'une maquette informatique. Le résultat fut un livre de 294 pages sous une couverture blanche .

Samuel, architecte, quinqua élégant revenu de bien des choses, va découvrir la femme de sa vie dans Rachel, une jeune informaticienne venue remettre en ordre la comptabilité de son cabinet. Il lui faudra du temps pour l'apprivoiser, devenir son ami, son confident, pour l'aider à se débattre dans sa liaison avec un homme marié, pour la soutenir lorsque son amant rompt avec elle.

La liaison qui se noue avec elle se terminera au bout de quelques mois lorsqu'elle repartira vers celui qu'elle aime ou croit aimer, et elle reviendra un an plus tard, après une nouvelle rupture, et enceinte. Samuel va l'épouser, devenir le père de cet enfant, découvrir que sa femme a fini par l'aimer profondément et la perdre lorsqu'elle est tuée dans un accident de voiture.

Il va cependant s'assumer et se réaliser en élevant cet enfant, une petite fille, pour la mener jusqu'à à l'âge adulte, la rendre solide et sûre d'elle, lui révéler qu'il n'est pas son père pour affronter ensemble le moment où le père biologique va se manifester.

L'histoire souvent douloureuse n'est pas mièvre, car elle est racontée par Samuel, homme à l'esprit corrosif et raffiné, qui peut être badin dans des moments bouleversants.

Je vous en parle aujourd'hui car j'ai appris qu'il n'était pas oublié de tous en recevant mes droits d'auteurs se rapportant à ce livre pour 2013, s'élevant à la somme de 8,41 €. La fortune !

Alors, si cela peut vous distraire, vous pouvez encore vous le procurer en le commandant aux Editions Publibook, www.publibook.com, ISBN 978-2-7483-3965-9. Il aurait pu être mieux connu si ma trajectoire avait été autre, mais je ne peux réécrire mon passé.

Amitiés à tous, DMB

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